C’est la certitude d’avoir dans les poumons des fibres qui peuvent causer des maladies graves voire mortelles,
C’est l’obligation de devoir vivre au quotidien avec cette épée de Damoclès au dessus de la tête,
C’est le pincement au cœur, chaque fois qu’on va voir un collègue malade de l’amiante à l’hôpital ou qu’on l’accompagne à sa dernière demeure,
C’est l’appréhension ressentie à chaque bronchite, à chaque toux rebelle,
C’est l’inquiétude pour son avenir et celui de sa famille.

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Article paru dans le bulletin de l’Andeva n°35 (avril 2011)