CESSATION ANTICIPÉE D’ACTIVITÉ : LA BATAILLE CONTINUE...Le Conseil de surveillance de la Cessation Anticipée d’Activité des Travailleurs de l’Amiante s’est réuni pour la première fois le 14 décembre 1999. A cette réunion participaient des représentants de la Direction de la Sécurité sociale, de la Direction du Travail, du Ministère, de la CNAM, des organisations syndicales et patronales. Une intervention commune de l’Andeva et de la FNATHAndré Le Touzé pour l’ANDEVA et François Martin pour la FNATH représentaient les associations de victimes. Après avoir demandé que cette réunion se tienne avant la fin de l’année, ils l’on préparée en faisant par écrit l’inventaire des problèmes rencontrés sur le terrain. Contrairement aux représentants du MEDEF et de la CG PME qui voulaient limiter strictement la discussion aux questions financières, ils ont fait en sorte que toutes les difficultés et toutes les injustices rencontrées par les victimes soient débattues, situations vécues à l’appui. Ils sont notamment intervenus dans cette réunion pour : la prise en charge de tous les salariés intervenant dans la même entreprise : intérimaires, sous-traitants, en régie, services annexes ; MEDEF et CG PME : tout faire pour payer le moins possible..Le bilan de l’année 1999 a été fait : l’octroi de la cessation anticipée d’activité est nettement en dessous de la prévision du budget. Les prévisions pour l’année 2000 ont été présentées : bénéficiaires potentiels : 9240 Le président du conseil de surveillance, M. Deniel, a dû rappeler que les salariés victimes de l’amiante ont souvent des revenus modestes et qu’ils ont droit à une juste réparation. Il faut des moyens supplémentairesIl y a un manque évident de personnel et de moyens financiers dans certaines caisses pour procéder dans de bonnes conditions à la mise en oeuvre de cette mesure. Il est indispensable de remédier à ce problème, pour éviter des dysfonctionnements et des retards qui pénaliseraient les victimes.
Article paru dans le bulletin de l’Andeva N°6 (février 2000) |
Cessation anticipée d’activité : la bataille continue
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