Créé en 1996, le Caper Bourgogne est l’une des plus anciennes associations de l’Andeva. Il a tenu son assemblée générale annuelle le 10 septembre. L’A.G. est toujours un moment important dans la vie du Caper.  Cette année avec la crise du COVID, il a fallu prendre un maximum de précautions pour la tenir. Jean-François Borde, le président, Denise Dumas et Nathalie Ducrozant, les deux secrétaires administratives du Caper, nous racontent.

Avec la pandémie de Covid 19, quelles conditions a dû remplir ton association pour la tenue de son assemblée générale ?

Jean-François :  Elle a dû  respecter l’article 3 du décret du 10 juillet 2020 qui impose aux organisateurs de réunions « mettant en présence, de manière simultanée plus de 10 personnes » d’adresser une demande au préfet en précisant les « mesures-barrières » pour protéger les participants.

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Quelles mesures avez-vous prises ?

Denise : Nous les avions détaillées dans la déclaration adressée au préfet.

Tous nos adhérents ont reçu une invitation avec un pouvoir à retourner pour ceux qui ne pourraient pas venir et, une feuille de présence pour les participants, qui devaient la remettre à leur arrivée, complétée et signée (pour éviter les queues devant les feuilles d’émargement qui ont été supprimées cette année).

Dans cette invitation nous avons précisé que le port du masque était obligatoire et demandé à chacun de prévoir un stylo personnel.

Douze flacons de gel hydroalcoolique ont été mis à disposition sur des tables, dont deux flacons à l’entrée, un flacon à l’accès aux toilettes et un flacon près de la sortie de secours.

Nathalie : Une distance d’un mètre était respectée entre les chaises latéralement et horizontalement. Un ou deux membres du bureau veillaient au respect de cette distanciation. Les chaises avaient été désinfectées avant l’AG avec du Sanytol.

Des sacs poubelles ont été mis à disposition des adhérents dans la salle.

Un bénévole était chargé de désinfecter les sanitaires après chaque passage.

Jean-François :  Nous avons renoncé à faire le pot de l’amitié traditionnel, pour ne pas avoir à gérer des restes alimentaires.

Une bouteille d’eau a été distribuée à chaque participant, qui devait la ramener à la maison après l’asemblée.

Les portes de la salle ont été maintenues ouvertes pendant toute la réunion.

A la tribune, les personnes qui faisaient circuler le micro portaient des gants. Un micro sur pied avait été installé pour les prises de paroles dans la salle.

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N’avez-vous pas l’impression d’en « faire trop » ?

Nathalie : Quand on est confronté à une crise sanitaire de cette ampleur mieux vaut en faire trop que pas assez ! 

Nous avons le devoir d’assurer la sécurité de nos adhérents. Ils sont une population à risque, à cause de leur âge et de leur état de santé. Certains ont des difficultés respiratoires. Nous ne voulons pas les mettre en danger.

Si nous ne prenons pas ces précautions, qui le fera ?

Quand nous recevons quelqu’un sur rendez-vous au local du Caper, il sait qu’il doit porter un masque.

C’est une question de responsabilité. Nous sommes tous responsables les uns des autres. C’est aussi une question de respect.

Ma soeur est malade du COVID 19 depuis cinq mois et demi. Je sais ce qu’elle endure et je suis horrifiée de voir encore des comportements irresponsables chez des personnes qui ne se rendent pas compte. Le port du masque est une nécessité. Je pense que les masques devraient être gratuits et je suis choquée de voir leur prix augmenter dans les grandes surface.

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Comment s’est déroulée l’Assemblée ?

Jean-François : Il y avait moins de monde que d’habitude. Beaucoup ont préféré envoyer un pouvoir. Mais nous avons pu tout de même faire le point sur les activités du Caper, ses finances et ses projets..

Hélène Aveline, notre avocate, qui avait des personnes atteintes de la covid dans son entourage, venait de passer un test dont elle attendait le résultat. Elle n’a pu venir comme d’habitude pour parler des procédures judiciaires et répondre aux questions sur les dossiers en cours. Elle sait maintenant que son test est heureusement négatif.


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°64 (novembre 2020)