À Brest
En mars 2009, lors de l’Assemblée générale de l’Adeva 29 , Alain Guérif dénonça le projet de suppression du Tass de Quimper. Jeannine Guizou évoqua les délais d’attente déjà trop longs pour les victimes et les familles. Le nombre de dossiers devant les tribunaux de Brest, Quimper, Saint-Brieuc et la cour d’appel de Rennes augmente. « A cette allure, beaucoup de victimes n’en verront malheureusement pas le bout », dit Jean-Luc Le Bris.
Au Havre,
L’Addeva 76 a alerté la presse et fait signer des pétitions contre la fermeture du TASS du Havre et son transfert à Rouen. Le 12 mai 2009, ses militants se sont rassemblés sur les marches du tribunal avant une audience. « Le Tass doit rester au Havre. C’est un tribunal de proximité qui s’occupe des petites gens », a expliqué Gaston Morisse, le président de l’association. « Dans cette bataille, nous ne sommes pas seuls. Le bâtonnier du Havre, le maire, le procureur ont pris position ». La fermeture du Tass aurait allongé les délais d’audiencement des dossiers qui sont actuellement de trois ans en moyenne.
A Charleville
Une manifestation a eu lieu devant le tribunal, le jour de l’audience où furent plaidés les dossiers de 12 veuves de l’amiante et d’une victime d’un accident du travail. Cette action a été organisée avec l’accord du Président du TGI, du procureur, de la présidente du Tass et du bâtonnier. Une délégation de l’Addeva 08 a été reçue par le président et le procureur, qui se sont prononcés contre la suppression du Tass. Puis l’Addeva 08 a été reçue par le Directeur de cabinet du Préfet pour lui remettre une lettre au Président de la République et au Préfet de
région. La télévision et la presse ont couvert l’événement.
Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°30 (septembre 2009)