« C’est pas nous », disent en choeur les 7 sept chefs d’établissements qui ont fait travailler leurs salariés sans protection dans des nuages de poussières d’amiante.
« C’est pas moi », dit le médecin du travail, qui défendait mieux l’amiante que la santé des ouvriers.
« Pas nous » disent les chefs des associations nationale et internationale des industriels de l’amiante, génies du lobbying pour la promotion planétaire de ce poison.
« Pas nous » disent les hauts fonctionnaires, qui ont torpillé plusieurs projets d’interdiction de l’amiante.
« Pas nous » disent les scientifiques qui présentaient des statistiques truquées.
Pas eux ? Mais alors qui ?
Les ouvriers de Ferodo-Valeo auraient-ils donc sniffé de l’amiante pour se faire plaisir ?
Article paru dans le bulletin de l’Andeva n°42 (avril 2013)