Une forte délégation ANDEVA était présente à Nantes pour les 2èmes journées  francophones sur le mésothéliome.

Ce sont environ 120 personnes qui se sont réunies les 27, 28 et 29 novembre 2019 à Nantes pour les 2èmes journées francophones sur le mésothéliome. Chercheurs, médecins et scientifiques, mais aussi des représentants d’associations étaient là pour échanger sur les avancées en matière de traitement sur le mésothéliome. Parmi eux, près de 30 membres de l’Andeva étaient présents avec une forte délégation de l’ADDEVA 44, mais aussi de l’ADDEVA Rouen Métropole, de l’ADEVARTOIS, de l’ADEVA Centre, de l’ADEVA de la Sarthe et de l’ADDEVA de la Seine Saint Denis. Un représentant des agents du Tripode de Nantes était également présent.

L’organisation de ces deux journées a reposé sur le dévouement de deux chercheurs nantais, Marc GREGOIRE et Christophe BLANQUART du CRCINA. Les réseaux Mesopath et Mesoclin étaient représentés par Françoise Galateau-Sallé du Centre Léon Bérard à Lyon et par Arnaud Scherpereel de l’hôpital Calmette à Lille. L’Andeva apporte son soutien au réseau Mesoclin depuis sa création.

La 1ère journée était une demi-journée  « Grand Public » avec notamment un bilan sur le traitement du mésothéliome pleural et sa prise en charge sociale et médicale. Patricia Pichon, la présidente de l’association AMARAPE a également fait un point sur le mésothéliome péritonéal. Un bilan du programme national de surveillance du mésothéliome a été présenté. Ce programme mis en place en 1998, couvre 21 départements en 2019. Le nombre de cas de mésothéliomes augmente, particulièrement chez les femmes où on peut même parler d’explosion du nombre de nouveaux cas (+3% chez les hommes contre +50% chez les femmes).

Une table ronde a permis de présenter les associations et de faire passer un message sur l’intérêt d’un travail en réseau pour les médecins et les associations. Un mésothéliome sur quatre ne fait l’objet d’aucune demande d’indemnisation ni à la Sécurité sociale (maladie professionnelle) ni au Fiva de la part des victimes et des ayants droit concernés. Des explications ont également été données par l’Andeva sur l’intérêt d’une action en faute inexcusable de l’employeur.

Les 2 autres journées ont été consacrées à des sujets plus techniques liés aux recherches fondamentales, aux méthodes de diagnostic (anatomo-pathologie), aux traitements (principalement par chimiothérapie, mais aussi par radiothérapie et dans une minorité de cas par chirurgie.

Pour les participants de l’Andeva, ces journées ont été aussi l’occasion de pouvoir échanger, discuter de vive voix avec les scientifiques  présents (chercheurs, cliniciens, anatomopathologistes) ainsi qu’avec un médecin conseil du Fiva. Certains ont été « pris d’assaut » par des adhérents avides d’informations. Toutes et tous ont fait preuve de beaucoup d’attention et d’intérêt pour ces échanges informels.

Les membres d’associations présents retiendront une leçon essentielle de ces journées : la nécessité, lorsqu’un diagnostic de mésothéliome est posé, de conseiller aux patients d’entrer très rapidement en contact avec un centre expert Mesoclin.  Nous devons continuer et renforcer le réseau d’échanges que nous avons construit au fil des années.