Elle est ex-infirmière, bénévole de l’Adeva 50 et veuve de l’amiante.
Elle a participé à un groupe de parole animé par une psychologue, créé à Cherbourg à l’initiative de l’association.

Pour libérer la parole, il faut l’écoute et le soutien mutuel, le respect de la confidentialité, la liberté de parler ou se taire. Chacun peut exprimer son vécu : sa tristesse ou sa colère, son sentiment d’injustice ou de culpabilité.

Ces réunions sont porteuses d’espoir et peuvent redonner goût à la vie à des personnes fragilisées.


Henri BOUMANDIL (Addeva 93)

Il est secrétaire de l’Addeva 93 et victime de l’amiante. Depuis la création de l’association en 2000, il a reçu des victimes et des familles par centaines.
Il dit l’importance de l’accueil et de l’éoute, pour aider des personnes en grande difficulté à « remonter la pente ».

L’association leur apporte un soutien moral, des explications sur leur maladie, une aide dans leurs démarches pour faire valoir leurs droits.
Elle les aide à passer d’un drame individuelle à une action collective.

Henri était avec nous

Henri Boumandil, 84 ans, était retenu chez lui par des difficultés respiratoires.
Il a pu cependant faire entendre sa voix dans ce colloque.

Son émouvante intervention, pleine d’empathie et d’humanité, sur le rôle des associations dans la résilience pour les victimes et les veuves a été filmée à son domicile et projetée en séance.


On peut écouter l’enregistrement audio (mp3) et lire le texte intégral de ces témoignages sur le site de l’Andeva : andeva.fr