Les modifications du code pénal

La loi du 29 mai 2015 a introduit dans le code pénal italien des infractions qui n’existaient pas ou qui relevaient d’une simple contravention  : pollution environnementale, mort ou atteintes à l’intégrité physique causées par la pollution, catastrophe environnementale, trafic et abandon de matériaux radioactifs, obstruction à l’action des organismes de contrôle, omission de dépolluer.

Un rapport et des chiffres

Fin janvier 2016, un rapport officiel a tiré un premier bilan de cette nouvelle législation  :

Sur 4.718 contrôles, 947 infractions ont été relevées. Parmi ces infractions, 118 ont été qualifiées de « pollution environnementale  », et 30 de «  catastrophe environnementale  ».

229 biens ont été mis sous séquestre pour un montant total de 24 millions d’euros.

Problème n°1 : les déchets

Les infractions les plus graves touchent d’immenses décharges sauvages et le déversement de déchets toxiques dans les fleuves.

Les secteurs d’activité qui ont fait l’objet de poursuites sont très divers : le secteur principal est le traitement des déchets (dans lequel avait sévi la maffia), mais il y aussi le BTP, la chimie, l’agriculture ou élevage.