Le 29 novembre dernier, l’’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a annoncé qu’elle allait réévaluer la dangerosité d’une dizaine de produits chimiques dont l’amiante.

L’amiante n’est quasiment plus utilisé, aux États-Unis, où les procès ont coûté cher aux industriels. Mais son utilisation reste légale (une interdiction à l’initiative de l’EPA en 1989 avait été annulée par la Cour d’appel fédérale).

Cette annonce a été saluée par des écologistes et des associations de consommateurs. Sonya Lunder, du Fonds d’action environnementale, l’a qualifiée d’historique en souhaitant qu’elle aboutisse à restreindre l’utilisation de l’amiante « qui est responsable de la mort de centaines de milliers d’Américains. ». Elle a appelé l’administration Trump à « suivre l’avis de l’EPA et à rendre hommage aux victimes passées, présentes et future des maladies liées à l’amiante. »

Compte tenu des positions négationniste de Donald Trump sur le risque chimique, on peut craindre que cet appel ne soit pas facilement entendu.