Des bâtiments scolaires ont encore des dalles de sol en Dalami. Comme leur nom l’indique bien («  DALLE - amiante  ») elles sont composées de fibres d’amiante incorporées dans du vinyle. Les décaper en utilisant une machine à disques abrasifs rotatifs est dangereux.

« Je vous demande de veiller à ce que les opérations de décapage soient rigoureusement interdites »

Dans une note d’octobre 2012, le recteur de l’Académie de Créteil a informé les chefs d’établissement des résultats d’une étude visant à « vérifier si le décapage des sols amiantés, dégradés et non dégradés, pouvait être effectué sans risque pour la santé (1) ».

Le décapage à sec étant déjà prohibé, les mesures ont été faites sur des interventions à l’humide. La note précise que « les opérations de décapage rejettent des fibres d’amiante dans l’eau utilisée pour cette activité. Tant que l’eau n’est pas évaporée, ces fibres ne sont alors pas en suspension dans l’air. Mais elles seront transportées lors de l’évacuation sommaire et sans précautions de l’eau, puis au séchage, elles seront répandues dans l’air environnant. C’est pourquoi je vous demande de veiller à ce que les opérations de décapage2 soient rigoureusement interdites sur des sols contenant de l’amiante, qu’ils soient en bon état ou dégradés. »

QUESTIONS :

5 ans après son envoi, cette circulaire est-elle appliquée dans tous les établissements concernés ?

Existe-t-il des consignes analogues dans les autres académies ?

Ce personnel est-il formé au risque amiante ?


1) étude menée par le conseil général de Seine-Saint-Denis, la Caisse régionale d’assurance maladie (CRAM) et le LEPI (Laboratoire des particules inhalées)

2) Cette note vise le décapage à l’aide de disques abrasifs et non les opérations de lustrage.