Vincennes, le 9 juillet  2018

COMMUNIQUE DE PRESSE

Pour la création d’un fonds d’indemnisation des victimes de pesticides

LES VICTIMES DE L’AMIANTE SONT SOLIDAIRES

 

Les victimes de pesticides et leurs familles doivent pouvoir bénéficier de l’indemnisation intégrale des préjudices qu’elles subissent. L’ANDEVA soutient la création d’un fonds d’indemnisation pour ces personnes qui, tout comme dans l’affaire de l’amiante, sont d’abord victimes des lobbies industriels.

Lundi 2 juillet, dans le cadre du projet de loi agriculture-environnement et sur la base de la proposition de la sénatrice Nicole BONNEFOY, le sénat adoptait à l’unanimité des votants la création d’un fonds d’indemnisation pour les victimes de pesticides.

A la veille de l’examen de cette loi par le parlement dans le cadre de la commission mixte paritaire - examen qui démarrera le mardi 10 juillet - l’ANDEVA apporte son soutien à la création de ce fonds d’indemnisation pour les victimes de pesticides et leurs familles.

Le parallèle peut être fait avec l’affaire de l’amiante. Tout comme les victimes de pesticides nous avons dû nous battre contre des études pseudo-scientifiques dont le seul objectif était de nier les risques liés à l’amiante ; tout comme les victimes de pesticides, nous avons dû nous battre pour obtenir la réparation intégrale des préjudices subis par les victimes de l’amiante, ce qui a conduit notamment, à la création du FIVA (Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante).

La création de d’un fonds d’indemnisation des victimes de pesticides doit également permettre de donner plus de visibilité aux malades contaminés par les pesticides et ainsi d’avancer vers une véritable politique de santé publique sur cette question. Elle doit améliorer la reconnaissance des  maladies professionnelles liées aux pesticides, actuellement très sous-estimées.

Pour les victimes de pesticides, cette réparation intégrale passe par la création d’un fonds d’indemnisation. L’Andeva demande que les victimes environnementales   qui ont résidé, étudié ou travaillé à proximité des cultures traitées par des pesticides ne soient pas exclues d’un tel dispositif.