L’usine Freix a fermé. Son patron a été condamné pour mise en danger d’autrui. Mais, aujourd’hui encore, des sacs d’amiante éventrés mettent en danger les riverains.
Le 21 juillet, une douzaine de membres de l’Adeva 72 ont manifesté devant les grilles de l’usine pour demander la mise en sécurité du site. L’association a alerté le préfet.
L’entreprise Freix était spécialisée dans les organes de friction (freins, embrayages).
L’ex-directeur a été condamné le 5 février 2018 par le tribunal correctionnel du Mans à un an de prison dont six mois avec sursis ainsi qu’à une amende de 4 000 euros pour mise en danger de la vie d’autrui. L’Adeva 72 et l’Andeva s’étaient portées parties civiles.
L’usine a fermé ses portes sans être dépolluée. Après avoir exposé ses salariés, elle met aujourd’hui en danger les riverains.
On peut voir depuis la route des sacs remplis de garnitures de freins ou d’embrayages. Certains sont entrouverts. Les bâches bleues, imposées par la préfecture en novembre se sont déchirées ou envolées.
« On ne peut pas laisser ça à tous vents. L’amiante ne s’arrête pas aux grilles de l’entreprise », s’indigne Sonia Hertz, présidente de l’Adeva.
L’association a alerté le Préfet et le maire, sans résultat jusqu’ici. Elle a écrit à Nicolas Hulot et à Elise Lucet.