Depuis près de vingt ans, les travailleurs qui ont été employés par un établissement inscrit sur une liste officielle définie par arrêté ministériel ont droit à l’allocation de cessation anticipée « amiante ».

L’an dernier, par un arrêt du 15 juin 2017, la Cour de cassation a ouvert l’accès à cette pré-retraite « amiante » aux salariés des entreprises sous-traitantes qui ont travaillé dans l’un de ces établissements.

Un droit s’est ainsi ouvert pour des milliers de bénéficiaires potentiels. Ils sont très nombreux.

Et pourtant ceux qui en bénéficient réellement sont encore peu nombreux.

D’abord parce que la majorité des personnes concernées ignorent qu’elles ont ce droit.

Ensuite parce que celles qui font une demande ont des difficultés à prouver qu’elles ont effectivement travaillé sur ce site.

Il est possible de lever ces obstacles, si les associations et le mouvement syndical interviennent vigoureusement auprès des caisses régionales et des entreprises utilisatrices.