Les syndicats CGT et Sud de Renault Lardy ont tenu une réunion au local du CE, le 19 novembre dernier avec la participation de l’Andeva.

Le tract commun rappelait les faits :

« De l’amiante a été détecté dans les joints des fenêtres (180 fenêtres à changer au seul 1er étage) et dans des plaques de parement (...)

Des représentants du personnel au comité hygiène sécurité et conditions de Travail (CHSCT) ont constaté que ces joints partaient en poussière et qu’il y avait un risque pour les salariés qui y travaillent ou qui y ont travaillé.

Leur alerte, par le biais d’un danger grave et imminent (DGI), a conduit la direction à évacuer le bâtiment pour réaliser des analyses (du taux de poussière d’amiante dans l’air mais également des tests surfaciques sur la présence d’amiante dans les poussières présentes sur les fenêtres).

Un nettoyage des poussières et la pose de sur-joints sur les fenêtres ont été réalisés. La direction a considéré que l’absence de fibres d’amiante dans l’air permettait de réintégrer les salariés dans le bâtiment. (...)

Avec l’expérience accumulée sur le sujet de l’amiante et ses conséquences sur la santé par les membres de l’Andeva (Association nationale de défense des victimes de l’amiante), nous pensons qu’il ne faut pas en rester là et que la question d’un « suivi Amiante » doit se poser pour les salariés qui ont travaillé dans ces conditions.
Nous proposons à tous les salariés qui se sentent concernés par ces questions de se réunir pour en discuter. »

La réunion a été un succès avec une cinquantaine de participants. La discussion a notamment porté sur le suivi médical, l’exposition du personnel de ménage et l’attitude scandaleuse de Renault vis-à-vis de la famille d’un collègue décédé qui a motivé une collecte unitaire parmi le personnel de Renault Lardy.