Le Comité de l’Essonne de la Ligue contre le cancer a lancé une alerte sur les effets de la pandémie : le nombre de rendez-vous à l’hôpital a baissé, celui des dépistages du cancer du sein ou du cancer colorectal aussi.

« Cela fait bientôt un an que les questions de santé se focalisent autour du coronavirus, qui a causé le décès de plus de 83 000 personnes en France. Mais avec 460 000 personnes qui meurent chaque année, le cancer reste la première cause de mortalité du pays », rappelle Hervé Gautier, président du comité.

« Dans l’Essonne, 218 169 femmes et hommes ont été invités à se faire dépister pour le cancer colorectal en 2020. Mais seulement 50 876 tests immunologiques ont été réalisés », indique Natacha Hiolin, directrice de la Ligue en Essonne. Idem en ce qui concerne le cancer du sein : « 104 171 femmes de plus de 50 ans étaient concernées par le dépistage automatique l’an passé mais seulement 33 358 mammographies ont été réalisées ».

On sait que des dépistages tardifs, des reports d’interventions chirurgicales ou des arrêts d’essais cliniques peuvent se traduire par une perte de chance pouvant peser sur le pronostic vital.


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°65 (avril 2021)