Une instruction officielle du ministre de la Santé datée du 6 janvier 2021 évoque des formes  graves de la
COVID 19 qui sont « en tout ou en partie non pulmonaires ».

Elle cite notamment :

  • des pathologies cardiaques (syndromes coronariens aigus voire infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, arythmie, myocardite...). Il peut s’agir de pathologies pré-existantes qui s’exacerbent avec la Covid-19 ;
  • des pathologies d’hypercoagulabilité  ;
  • des atteintes rénales (insuffisance rénale, hypertension artérielle) ;
  • des pathologies digestives (douleurs abdominales, troubles du transit) ou hépatiques (perturbations importantes du bilan hépatique) ;
  • des pathologies neurologiques : confusion, syndromes de Guillain Barré, accident vasculaire cérébral (AVC) en lien avec la formation de caillots, encéphalites ;
  • des formes cutanées (prurit, tzdh, urticaire, acrosyndrome, érythème de type lupique, voire hypodermite aigüe)  ;
  • du syndrome post Covid-19, tel que décrit par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). »

Cette instruction  précise que toute forme grave « en tout ou en partie non-pulmonaire » de la Covid-19  « peut donner lieu à reconnaissance », à condition qu’elle démontre l’existence d’un « lien direct et essentiel entre l’affection constatée et le travail effectué par la victime. »  et qu’elle entraine « un taux d’incapacité supérieur ou égal à 25%, ou responsable du décès, quelle que soit l’activité exercée.»


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°65 (avril 2021)