Quand on signe la pétition en ligne, il y a un champ qu’on peut remplir avec des commentaires personnels. Plusieurs centaines de signataires l’ont utilisé pour expliquer leur geste et dire ce qu’ils avaient sur le coeur. En voici quelques uns.

 

U.D : Solidaire, j’ai moi-même travaillé en centrale thermique où il y avait beaucoup d’amiante.

S.V. : Mon père est touché.

A.S. : Victime de l’amiante dans la chimie 69 ans.

C.L. : Victime de l’amiante, ma mère est décédée d’un cancer généralisé mais avant ce cancer, elle a eu une embolie pulmonaire. Stop les personnes responsables, il faut qu’ils indemnisent les victimes qui sont encore présents.

A.L. Plus jamais de morts à cause de l‘amiante !!!

F.L. : J’ai travaillé de nombreuses années à Jussieu, je connais donc les ravages de l’’amiante, la lenteur de la justice et l’impunité des décideurs.

M-A A : Le mari de mon amie en est décédé laissant 2 enfants en bas âge, honteux de mourir pour cette saleté.

M.A. : Mon mari est décédé du cancer de la plèvre dû à l’amiante.

S.G. : C’est honteux de ne pas reconnaître cette maladie à tous les travailleurs en contact avec cette matière.

M.C. : Mon mari en a été une victime.

M.L. : Mon père est décédé d’un cancer, il travaillait avec de l’amiante, il a été le dernier d’une longue liste car, tous ses potes dans l’usine sont tous morts d’un cancer !!! Voilà pourquoi je signe cette pétition que je vais publier un max !!!

P.N. : Je suis personnellement victime de cette merde. Je viens encore d’enterrer un copain de travail. C’est insupportable de voir 25 ans après aucun responsable de cette tragédie ne soit pas jugé !

G.T. : Mon mari est décédé, d’un mésotheliome, dans d’atroces souffrances.
J’ai demandé faute inexcusable, pas de réponse du Fiva.

A.L. : Je suis reconnu en maladie professionnelle de l’amiante après
30 années chez ETERNIT.

P.D.H. : Je signe parce que dès les années 1960, nous savions que l’amiante était dangereuse et qu’il a fallu attendre les années 1980 pour que l’on restreigne fermement son utilisation...

J’ai perdu plus d’une dizaine de collègues par asbestose.

J-L. K. : Il est trop facile, pour l’État et le patronat de faire la sourde oreille, après avoir utilisé des ouvriers, usés jusqu’à la corde, sans reconnaître les maladies professionnelles. On connaissait la dangerosité de l’amiante depuis 1912 ! et cela se répète avec les pesticides pour le monde agricole !

C.S. Une omerta qui n’a que trop duré. Comment l’Etat français peut-il imaginer que nous lui fassions confiance alors qu’il contribue à tuer ses concitoyens ?

N.V. : Encore une histoire honteuse dans laquelle les industriels se moquent pas mal de la santé de leurs employés et n’ont pas vu plus loin que le profit à court terme.

J.V. : Mon époux
est décédé d’un mésothéliome causé par l’amiante.

J.K. : Je suis personnellement concerné par l’amiante que j’ai cotoyée durant ma vie professionnelle et qui m’a déjà occasionné de gros soucis de santé.

M.D. : La justice ne peut plus ignorer les victimes de l’amiante; son danger était connu depuis si longtemps.

V.D.L. : Mon pére a eu de son vivant des problémes de santé dus à l’amiante en travaillant chez Ferrodo/Valéo à Saint-Ouen..

M.P. : Beaucoup ont souffert, et souffrent encore de l’amiante. Il faut que justice soit rendue.

I.L. : C’est une injustice totale vis à vis des victimes de l’amiante et de leur famille. Un non sens. Il faut s’indigner et être solidaire afin que réparation symbolique et financiere soit faite..

P.T. : Je suis aussi victime de ce poison !

E.G. : Mon oncle Jacques est mort d’un cancer de la plèvre très douloureux...

I.D.P. : En soutien à toutes les personnes touchées ou vivant l’anxiété. Et pour ne pas oublier ceux qui sont partis.

E.B. : J’ai manifesté avec les victimes de l’amiante, leurs veuves et leurs enfants. La justice doit être rendue aux victimes et prévenir que soit reproduit un tel crime.

J-P.C. : Cheminot retraité des ateliers d’Oullins, ayant manipulé de l’amiante, je m’attends à être infecté un jour .

Beaucoup de mes camarades de travail sont malades à cause de ce poison.

A.C. : Veuve depuis 2007 mon mari décédé à l’âge de 57 ans.

R.D. : Moi aussi je suis suivi pour avoir été exposé à l’amiante.

B.L. : Pour que les responsables de la pollution de la Guadeloupe et de la Martinique par le chlordécone commencent à craindre de devoir rendre des comptes.

L.B. : Excellente initiative de relancer la phase judiciaire de ce scandale sanitaire. Une fois de plus, l’homme est une variable d’ajustement pour les grandes entreprises et peut être passé par « pertes et profits ».

S.M. : Mon papa est mort de l’amiante, le fond d’indemnisation mis en place par l’Etat ne remplace pas les années où ses petits- enfants grandissent sans lui.

J-C K. : J’ai été exposé à l’amiante et fait l’objet d’un suivi médical post-professionnel, avec les angoisses que cela génère à chaque examen, et nombre de mes collègues de travail qui en sont décédés.

H.Q. : L’amiante, le diesel, les déchets nucléaires, etc... on en connaît parfaitement les dangers mais on continue ! De tout coeur avec vous, bon courage.

E.G. : Pour mon papy et mon grand-oncle décédés. Je pense à vous.

P.C : Pour que justice soit enfin rendue aux victimes et leurs familles.


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°65 (avril 2021)