Le ministère de la Défense assumait jusqu’à récemment le suivi « post-professionnel » des ouvriers d’Etat ayant été exposés et le suivi « post-consolidation  » de ceux chez qui a été repérée une maladie non cancéreuse liée à l’amiante (surtout des plaques pleurales). Ils recevaient périodiquement un courrier les invitant à prendre un rendez-vous en pneumologie.

Aujourd’hui, des restrictions budgétaires mettent ce dispositif en péril.

Les médecins experts ne sont plus remplacés. Chaque ex-salarié malade reçoit une lettre le renvoyant vers son médecin traitant pour sa surveillance médicale.

Ce désengagement du ministère désorganise le suivi et aggrave une situation sanitaire déjà critique.

L’Adeva Cherbourg ne l’accepte pas. Elle alerte les parlementaires et les medias. Elle a rencontré le chef du service de pneumologie du Centre hospitalier public du Cotentin. Elle a aussi expliqué à ses adhérents la nécessité d’un suivi médical adapté aux expositions subies lors de leur parcours professionnel.


Articles tirés du Bulletin de l’Andeva N°49 (septembre 2015)