Un protocole spécifique, une organisation rigoureuse

 

Le SPP, c’est le combat du Caper depuis ses débuts, sa particularité. Au Caper, dès 1996, s’est instaurée une collaboration avec le service Santé au travail du CHU de Clermont-Ferrand. Au départ pour les anciens salariés d’Everitube, puis le dispositif s’est progressivement élargi à d’autres personnes comme les salariés de Sautereau.

Le Caper s’est servi du listing syndical pour établir une liste d’anciens salariés qui ont droit à ce suivi. Il a établi avec le CHU que les personnels d’Everitube bénéficieraient d’un examen complet (scanner thoracique et explorations fonctionnelles respiratoires) tous les deux ans. L’inclusion de ce dernier point dans le suivi est une spécificité régionale et un véritable acquis. Les anciens salariés hors Everitube bénéficient d’un examen similaire tous les 3 ans.

Chaque début d’année, le même processus est réenclenché. Le Caper rédige la liste de celles et ceux qui vont devoir passer les examens au cours des douze prochains mois. Il vérifie que tous les documents nécessaires (certificats de travail, éléments médicaux) de l’assuré sont présents. Il informe les adhérents des dates de leurs passages et organise des covoiturages entre eux. Il est très important de vérifier scrupuleusement le respect des délais pour chaque adhérent de façon à ce que les remboursements soient effectués et que le régime général ne soit jamais sollicité.

Chaque fin d’année, une réunion est organisée avec le CHU pour effectuer un bilan de l’exercice. Le Caper sait qu’il doit défendre cette organisation régionale du SPP contre des tentatives de remise en cause.
Comme le dit le professeur Chamoux du CHU de Clermont : « Je crois que la qualité du suivi tient essentiellement à l’existence d’associations d’anciens salariés qui permettent de faire le lien, d’identifier les personnes, puis d’assurer une organisation qui soit régulière. »

 

Article paru dans le Bulletin de l'Andeva n°62 (janvier 2020)