En Italie, la première audience du procès pénal « Eternit bis » se tiendra le 14 janvier 2020 (voir page 28).


En France, 24 ans après le dépôt des premières plaintes, le contentieux s’éternise. Les juges d’instruction ont clos les dossiers par des non-lieu que les victimes ont contestés. Année après année, les protagonistes meurent.


Pourquoi tant d’obstacles sur la route d’un procès pénal de l’amiante en France ?


Parce qu’il mettrait en cause les responsabilités écrasantes des industriels, mais aussi de l’Etat et des lobbyistes du Comité permanent amiante dans un scandale sanitaire qui va causer la mort de plus de 100 000 personnes.


Les magistrats qui sabotent l’instruction de ce procès avec l’appui du Parquet semblent convaincus que les victimes devraient s’estimer heureuses d’avoir été indemnisées au civil et qu’elles n’ont rien à faire au pénal.


Ces obstacles sont énormes, mais nous sommes convaincus qu’ils ne sont pas infranchissables.


« 100 000 morts, zéro coupable, nous n’accepterons jamais. »