Chez Eternit et Latty, deux gros industriels de l’amiante, les morts de l’amiante et les condamnations en faute inexcusable se comptent par centaines.

Ces sociétés ont engagé, elles aussi, des actions devant les juridictions administratives pour réduire la facture de leurs fautes inexcusables.

Condamnée par le Tass de Chartres et la cour d’appel de Versailles, la Latty avait demandé au tribunal administratif d’Orléans de faire payer par l’Etat la totalité de l’indemnisation due aux ayants droit d’une victime décédée ainsi que 50 000 euros de «  préjudice moral  » dû à la «  dégradation de son image  ».

Le 27 mai 2014, le tribunal administratif d’Orléans a « coupé la poire en deux » en demandant à l’Etat de rembourser à l’employeur fautif la moitié des indemnités versées à la famille !

Avant Latty, Eternit avait engagé deux procédures analogues devant le tribunal administratif de Versailles qui llui avait aussi donné gain de cause.
Ces affaires iront en appel.

L’Andeva s’est portée en intervention volontaire.