Le 20 janvier 2016, après 10 années d’un combat dont Jean Pierre DECOOTS fut le fer de lance, la première pierre du service de médecine nucléaire, qui accueillera le TEP scan, a été posée le 20 janvier au centre hospitalier de Dunkerque.

Le TEP Scan : un outil pour les victimes de l’amiante

Invité à l’assemblée de l’Ardeva Nord - Pas-de-Calais, le professeur Arnaud Scherpereel, oncologue au CHRU de Lille, a expliqué l’utilité de la TEP (tomographie par émission de positons).

« Elle permet de montrer une atteinte inflammatoire qui, dans un contexte suspect, peut être un cancer et nécessiter une biopsie. »

« Pour les personnes dont le cancer a été diagnostiqué, c’est un outil de suivi de l’efficacité du traitement, après une chirurgie ou une radiothérapie, pendant le suivi d’une chimiothérapie. On peut anticiper plus vite les éventuelles rechutes. »

Le TEP «  est plus sensible qu’un scanner classique mais peut être perturbée par une inflammation non due au cancer. Ses résultats doivent être corrélés à ceux du scanner et doivent toujours être interprétés par un spécialiste. »

« Le TEP scan ne figurait pas jusqu’à présent dans les recommandations internationales concernant le mésothéliome pleural. Mais ces dernières datent de 2009. Nous travaillons à leur actualisation. »