Le 26 novembre 2014, la ministre de la fonction publique, a annoncé une « allocation spécifique de cessation anticipée d’activité, au profit de tous les fonctionnaires et agents publics ayant développé une maladie professionnelle reconnue en lien avec l’amiante. »

L’article 146 de la loi de finances pour 2016 a budgété le coût de ce dispositif, mais a restreint son application aux maladies figurant sur une liste limitative « établie par arrêté des ministres chargés du Travail et de la Sécurité sociale ».

L’Andeva a écrit aux ministres de la Santé et du Travail que « la reconnaîssance d’une maladie aurait dû suffire ». A défaut il faudrait que cette liste « mentionne au minimum les pathologies figurant dans les tableaux de maladies professionnelles et celles qui sont susceptibles d’être reconnues par le système complémentaire de reconnaissance dans le régime général ».

C’est notamment le cas des cancers du larynx et de l’ovaire ainsi que du cancer colo-rectal.