Pour l’Andeva, la volte-face de la cour de cassation illustre l’absence de volonté des politiques et des magistrats de « juger la responsabilité de dirigeants qu’ils soient politiques, administratifs ou industriels ».

Cet arrêt est un coup très dur, mais il reste encore une chance de renverser la vapeur, car dans les dossiers de Jussieu et de Normed, des responsables nationaux sont encore en examen à ce jour. Et nous ferons tout pour qu’ils le restent, quand un nouvel arrêt sera rendu.

La chambre de l’instruction a jugé qu’il n’existait « pas d’indices graves et concordants » de la culpabilité des mis en examen « compte tenu des connaissances scientifiques de l’époque ». Un argument intenable, contredit par de multiples pièces du dossier pénal.