Le 2 décembre dernier, la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Versailles a examiné la troisième demande de non lieu de Claude Chopin, le dernier PDG de l’usine Amisol à Clermont-Ferrand.

En 1999, des salarié-es avaient d’abord porté plainte contre lui pour empoisonnement. Puis il avait été mis en examen pour homicides et blessures involontaires.

Ayant exercé la fonction de PDG durant 6 mois en 1974, il avait à deux reprises réclamé un non lieu, pour durée excessive de l l’instruction .
Par deux fois, en 2013 et 2015, la Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris, lui avait donné raison.

Mais, par deux fois, en 2014 et juin 2016, la Cour de cassation, saisie par les parties civiles, avait cassé ces arrêts, estimant que - même s’il n’avait exercé ses fonctions que durant une période brève - il ne pouvait s’exonérer pour autant de ses responsabilité. Elle avait ainsi redonné espoir aux victimes et aux familles.

Le 2 décembre 2016, l’affaire a donc été plaidée pour la troisième fois devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles.
L’avocat général a de nouveau requis un non-lieu.
La cour d’appel se prononcera le 3 février 2017.