Retards pour accuser réception du dossier, retards pour faire une offre, retards pour calculer l’indemnisation, impossibilité de joindre les régleurs au téléphone… C’est ce qu’ont pu constater beaucoup d’associations et de victimes isolées. Le nombre de dossiers augmente, mais le nombre de personnes chargées de les traiter ne suit pas…

Face à cette dégradation accélérée du service rendu aux victimes, le projet de budget soumis au conseil d’administration du Fiva ne prévoyait que l’embauche de 2 CDD. Le CA du Fiva a majoritairement refusé de voter le budget. L’Andeva a alerté les ministères concernés sur la gravité de la situation. Le gouvernement a finalement accordé trois créations de postes et le maintien des deux CDD. Le budget a donc finalement été voté.


Article paru dans le Bulletin de l'Andeva n°25 (janvier 2008)