Il y a un an, le Bulletin de l’Andeva publiait un dossier de Marc Hindry sur l’amiante au Canada. Il analysait la politique criminelle de ce pays, qui ne consomme pratiquement pas d’amiante, mais reste le premier exportateur mondial de ce poison, malgré le déclin de son industrie minière.

Il dénonçait, preuves à l’appui, le travail de désinformation des défenseurs de « l’usage sécuritaire du chrysotile » et le cynisme des pays producteurs, qui revendiquent, au nom de la liberté du commerce, le droit exorbitant d’exporter ce matériau mortifère sans informer les pays destinataires, à la convention de Rotterdam.

S’estimant diffamé, l’Institut canadien du chrysotile a engagé une poursuite judiciaire contre Marc Hindry et François Desriaux.

Le lobby des pro-amiante relève la tête.

A l’heure où les exportations d’amiante dans le monde progressent et se redistribuent, avec de nouveaux marchés en Russie, en Asie et en Amérique latine, l’enjeu de ce procès est important.

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Article paru dans le bulletin de l’Andeva n°27 (septembre 2008)