Le gouvernement et le parlement canadien estiment que les poumons des travailleurs des pays en voie de développement peuvent supporter l’usage sécuritaire de l’amiante chrysotile. Ceux des députés et ministres canadiens semblent plus délicats…


800 millions de dollars pour désamianter le parlement canadien

Les bâtiments historiques du parlement canadien (voir photo) sont en cours de rénovation pour un coût total de 800 millions de dollars, dont une bonne partie est due aux opérations de désamiantage du bâtiment.

Pas un sou pour les victimes du tsunami exposées à l’amiante !

Un des derniers forfaits et l’un des plus répugnants est l’intervention du Canada en septembre 2007 auprès des Nations Unies qui étudiaient un plan pour aider les pays victimes du tsunami de 2004 à traiter les décombres contaminés par l’amiante. Le plan prévoyait en particulier de d’éliminer les déchets amiantés et d’encourager l’utilisation de substituts à l’amiante. Le Canada s’est opposé à toute mesure qui pourrait attirer l’attention des pays concernés sur les dangers de l’amiante. Il est vrai que l’Inde, la Thaïlande et l’Indonésie, par exemple, figurent parmi les gros clients du Canada en matière d’amiante.


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°28 (janvier 2009)