Le gouvernement canadien a depuis des années un double langage dont les conséquences pour la vie de centaines de milliers de personnes sont dramatiques : sur le territoire canadien il limite drastiquement l’utilisation de l’amiante ; hors de son territoire il prétend que « son » amiante (l’amiante chrysotile) n’est pas dangereux et qu’il peut être utilisé de manière « sécuritaire ».

La dernière victime : la convention internationale de Rotterdam destinée à améliorer l’information et la prévention au niveau international contre les produits dangereux.

La dernière décision : le refus d’inclure l’amiante chrysotile sur la liste officielle des produits dangereux.

Le responsable principal de cette catastrophe, en terme de prévention, est le Canada, même s’il a reçu l’appui d’autres pays producteurs d’amiante, comme la Chine et la Russie et de pays consommateurs comme l’Inde.


Article paru dans le Bulletin d el’Andeva n°28 (janvier 2009)