Une délégation a rencontré le cabinet de Xavier Bertrand au soir de la
manifestation du 11 octobre. Elle lui a remis une pétition demandant des moyens supplémentaires pour le FIVA.

« Rien ne va plus ! », tel est le sentiment général des associations sur le fonctionnement actuel du Fiva. Les délais de traitement des dossiers s’allongent démesurément, bien au-delà des limites prévues par la loi. Des malades de cancers meurent avant que le Fiva ne leur ait fait une offre. Des familles dans une situation financière difficile, attendent une indemnisation qui ne vient pas… Impossible de joindre le FIVA au téléphone. Des dossiers sont égarés. Des victimes se voient demander des pièces déjà fournies...
Elles perdent patience. Certaines se trompent de colère en rendant les bénévoles de l’association ou les cabinets d’avocats responsables du retard.
Le formidable acquis que représente le Fiva est aujourd’hui menacé d’asphyxie en raison du manque de moyens et de la désorganisation qui en résulte.

Une délégation de l’Andeva a rencontré le cabinet de Xavier Bertrand après la manifestation nationale du 11 octobre.
Elle a insisté pour que des moyens humains et financiers supplémentaires soient dégagés rapidement afin que le Fiva puisse assurer la prestation que les victimes sont en droit d’attendre.
Le rapport de l’IGAS, rendu public après cette rencontre, confirme - s’il en était besoin - la gravité de la situation.
Nous ne pouvons qu’approuver la proposition de mettre en place un dispositif exceptionnel avec une vingtaine d’embauches pour résorber le retard pris.
Au-delà de ces mesures d’urgence, il faut trouver des solutions durables : simplifier le traitement des dossiers, adapter régulièrement les moyens du Fiva à la croissance prévisible du nombre de victimes de l’amiante à venir.


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°28 (janvier 2009)