Le 14 août, le journal « La Montagne » révélait la présence de plaques de fibrociment brisées, écrasées et mélangées à des gravats dans la déchetterie de Veyre-Monton, fermée depuis décembre 2008. Des analyses sous contrôle d’un huissier ont confirmé la présence d’amiante chrysotile dans ces plaques.

Une enquête est en cours. Les gendarmes ont constaté que des plaques avaient été transportées sur un terrain privé, proche de l’ancienne déchetterie. Des enfants les avaient utilisées pour construire des cabanes dans le bois !

Selon les anciens gestionnaires de cette déchetterie, il s’agirait d’un dépôt sauvage après la fermeture. Mais un ancien gardien affirme que l’alerte sur ces dépôts illégaux de produits amiantés avait été donnée dès 2007, pendant la période d’exploitation.

« Si tel est le cas, les plaintes pour mise en danger de la santé d’autrui seraient d’autant plus légitimes » aurait indiqué maître Renaud Portejoie, son avocat.

La première urgence est de faire procéder à l’enlèvement de ces plaques par une entreprise spécialisée.
Au-delà des mesures immédiates de mise en sécurité du site, c’est le problème global de la collecte et du traitement des déchets amiantés qui est posé à Veyre-Monton, comme, dans l’île d’Oléron, ou dans l’Yonne (voir page 2).


Article tiré du Bulletin de l’Andeva N°30 (septembre 2009)