Le droit de retrait permet à un ou des salariés de se retirer d’une situation dangereuse en avertissant l’employeur.

Cette disposition du Code du travail s’applique au risque amiante.
Pourquoi est-elle si peu utilisée ? Sans doute parce que peu de salariés la connaissent, mais aussi parce que dans un monde du travail marqué par la précarité et le chômage, la crainte de représailles existe, même si le Code du travail précise « qu’aucune sanction ni aucune perte de salaire ne peut être prise ».

Il faut donc que le droit de retrait d’un salarié soit rapidement suivi d’un droit d’alerte du comité hygiène et sécurité (CHSCT) de l’établissement ou de l’entreprise utilisatrice, afin d’appuyer cette démarche individuelle par une action collective, comme cela avait été fait à la RATP, chez Trigano ou à Jussieu, il y a une quinzaine d’années.

 


LE « DROIT DE RETRAIT » S’APPLIQUE-T-IL A L’AMIANTE ?

La loi donne à tout salarié le droit de se retirer d’une
situation s’il a un motif raisonnable de la considérer
comme dangereuse pour sa santé ou pour sa vie.

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Article paru dans le bulletin de l’Andeva n°32 (mars 2010)