Suite à une audience à la Cour d’appel de Douai, Pierre Pluta a écrit à Huguette Mauss :

« Madame la Directrice. Il nous semble important de vous informer des faits suivants.

Lors de l’audience du 16 décembre 2009 à la Cour d’appel de Douai, l’avocat défenseur du Fiva a réitéré des propos blessants et empreints de mépris vis-à-vis des victimes de l’amiante, mettant en doute leur honnêteté et la véracité de leurs souffrances, en laissant penser que, du fait que le médecin du travail n’avait pas déclaré d’inaptitude au travail, les victimes, dont certaines, atteintes de cancer, qui ont opté pour la cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante sont des simulateurs et des profiteurs.

Profondément choquées, les veuves et les victimes ont quitté la salle lors de l’audience »


Article paru dans le bulletin de l’andeva n°32 (mars 2010)