«  Ils peuvent être indemnisés par le Fiva, pourquoi vont-ils donc en Justice ?  »

Cette question est, régulièrement posée par les avocats des employeurs, qui n’hésitent pas à présenter le malade atteint d’un mésothéliome ou la veuve comme des gens guidés par l’appât du gain.
Les procès sont toujours une épreuve qui remue des souvenirs douloureux.

Si tant de victimes et de familles prennent ce chemin, c’est pour obtenir la reconnaissance et une juste indemnisation de leurs souffrances.

Faire condamner les responsables c’est aussi une façon de leur rappeler qu’ils doivent protéger la santé et la vie de leurs salariés.

La reconnaissance d’une faute inexcusable permet d’obtenir une majoration de la rente Sécurité sociale au taux maximum (ce que ne fait pas le Fiva) et une réparation des préjudices subis à cause de la maladie et du deuil.

Cette indemnisation n’est pas un abus, c’est un dû.


Article paru dans le bulletin de l’andeva (mars 2010)