Les victimes de l’amiante n’accepteront pas qu’on leur vole le procès des empoisonneurs qu’elles attendent depuis quatorze ans.

Placer le juge d’instruction sous l’autorité directe du pouvoir politique, comme le prévoit la réforme annoncée du code pénal, c’est ouvrir la voie à un enterrement de première classe non seulement pour le procès de l’amiante, mais aussi pour toutes les affaires susceptibles de gêner des autorités politiques ou des puissances économiques.

En combattant cette mesure, aux côtés d’associations diverses et de syndicats de magistrats, l’Andeva ne défend pas seulement les victimes de l’amiante.

Elle défend aussi des valeurs et des principes qui doivent être préservés dans un état de droit. L’indépendance de la Justice en fait partie.
Le gouvernement hésite. Cette bataille, nous pouvons la gagner.


Article paru dans le bulletin de l’andeva n°32 (mars 2010)