Ce fonds existe depuis 4 ans. Sa création a été une avancée, car elle a permis pour la première fois d’indemniser non seulement les victimes professionnelles, mais aussi les victimes environnementales.

Mais ce fonds a aussi d’importantes limites. Il est alimenté par des Fonds publics. Les industriels de l’amiante n’y contribuent qu’à hauteur de... 0,01% !

A la différence des victimes françaises indemnisées par le Fiva, les victimes belges indemnisées par ce fonds perdent toute possibilité de recours contre l’employeur.

L’Abeva demande qu’ils conservent la possibilité d’aller en Justice.Elle demande aussi que les pollueurs responsables de tant de victimes soient mis à contribution de façon beaucoup importante.


Article tiré du Bulletin de l’Andeva numéro 36 (septembre 2011