LORIENT

Deux ans avec sursis

Le tribunal de Lorient a condamné le patron d’une entreprise de désamiantage à 2 ans de prison avec sursis. Deux ouvriers de l’entreprise, qui avaient exercé leur droit de retrait sur un chantier, l’ont poursuivi pour « mise en danger de la vie d’autrui ». Il devra leur verser 8 500 euros.

ALENÇON

Réutilisation d’amiante

Un couvreur récupérait des plaques d’amiante-ciment sur ses chantiers de démolition pour les réutiliser dans des bâtiments neufs. Il a été condamné à 4 000 euros d’amende avec sursis.

MARSEILLE

Locataires en colère

A la cité de la Savine, l’état sanitaire des logements se dégrade. Il y a de l’amiante dans les cloisons. Un collectif réunissant plus de 500 locataires a décidé de porter plainte contre X.

PARAY

Décharge Eternit

Le Caper Bourgogne et un particulier ont saisi le tribunal administratif pour faire annuler l’arrêté préfectoral. Le licenciement du secrétaire du CHSCT a été annulé.

AZUR CHIMIE (PACA)

Démolition à haut risque

Le site d’Azur Chimie est voué à la destruction. Ce site classé Seveso 2 a plusieurs milliers de mètres carrés de plaques d’amiante-ciment.
Après la démolition d’un bâtiment au tractopelle, l’Adevimap a sonné l’alarme, avec des riverains et d’anciens salariés.
Elle a demandé à voir les documents de prévention et les contrôles, informé l’inspection du travail, les maires de Port-de-Bouc et de Martigues.

A LA RÉUNION

Des pompiers et des policiers s’organisent

Il y a de l’amiante dans les dalles de sol du commissariat du Chaudron.
124 plaintes ont été déposées par des policiers qui se sont constitués en association pour se défendre.

Ils demandent que l’instruction du dossier soit confiée aux magistrats parisiens du pôle de santé publique.

Il y a aussi de l’amiante à la caserne Saint-Benoît.

Les pompiers ont créé un collectif qui regroupe 75 adhérents.
Ils critiquent l’absence d’information et de précautions pour le retrait.