Depuis des années l’Andeva réclame une extension de la cessation anticipée des travailleurs de l’amiante (Acaata).
Deux rapports récents démontrent qu’elle est nécessaire et possible.
Un rapport de l’Anses (agence nationale de sécurité sanitaire) fait l’inventaire des métiers et des situations de travail exposées à l’amiante. Il confirme que des salariés fortement exposés sont exclus du dispositif. Il faut corriger cette injustice.
Une étude de la Dares montre que le nombre d’entrants dans le dispositif Acaata diminue régulièrement alors que le nombre de sortants augmente.
Ce constat apporte un démenti formel à ceux qui prédisaient une hausse exponentielle des coûts pour restreindre les conditions d’accès à l’Acaata.
Une amélioration du dispositif est donc à la fois socialement nécessaire et financièrement réaliste.
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Article paru dans le bulletin de l’Andeva n°36 (septembre 2011)