Dans ce pays, gros producteur et consommateur d’amiante, une loi fédérale de 1995 interdit l’utilisation des amiantes amphiboles (qui n’ont pratiquement jamais été utilisés au Brésil) et autorise celle de l’amiante chrysotile, sous certaines conditions (rarement respectées).

Plusieurs états ont interdit l’amiante, notamment les états les plus peuplés de Rio de Janeiro, Rio Grande do Sul, São Paulo et Pernambuco).

Le 30 novembre 2011, deux procureurs de la république ont signé une requête au congrès national et à la présidence du Brésil. Ils considère que la loi de 1995 est contraire à la constitution parce qu’elle « viole l’obligation de protection du droit de la santé et de l’environnement ». La requête souligne notamment qu’il existe une « infinité de documents produits par des organismes nationaux et internationaux indiquant que l’amiante sous toutes ses formes, y compris le chrysotile, provoque des cancers et des autres maladies, toutes évolutives et mortelles. Il n’y a pas de niveau d’exposition à l’amiante en dessous duquel il n’y aurait pas de danger. »


Articles tiré du Bulletin de l’Andeva No 38 (janvier 2012)