Il a débuté sa grève de la faim un dimanche, dans une petite tente de camping, devant l’usine Foseco où son père avait travaillé 21 ans.

Son but : dénoncer les lenteurs de la caisse primaire pour traiter les dossiers de maladies professionnelles.

Son père avait un mésothéliome. Il est mort en septembre 2011, sans avoir touché la rente qu’il attendait depuis des mois après la consolidation de sa maladie.

Restée seule, sans revenu, son épouse a attendu sa rente, longtemps, trop longtemps... Victime d’un imbroglio administratif dû à une erreur de saisie, le dossier était en panne.

Fabien entama alors une grève de la faim. Pour faire bouger les choses, il fallait prendre les grands moyens .

Cette grève de la faim, suivie par les medias ne tarda pas à produire ses effets.

Le lendemain, le dossier était sur le bureau du directeur de la CPAM. Le soir même on apprenait que l’argent serait versé.


Articles tirés du Bulletin de l’Andeva No38 (janvier 2012)