L’usine fabriquait des chaudières.

«  Les chaudronniers manipulaient l’amiante en cordelettes, en tresses ou en plaques. Nous en avions plein les mains et plein nos bleus de travail », se souvient Bernard Aubry, répondant à un journaliste. Pour fabriquer le béton réfractaire, les maçons fumistes « déversaient la poudre d’amiante par terre avant de la mettre dans la bétonnière. Ils découpaient aussi les plaques d’amiante à la scie à ruban. »

Ces opérations sans protection soulevaient des nuages de poussières d’amiante. Personne ne connaissait le danger. Presque tous les maçons fumistes sont morts. Avec le soutien de l’Addeva 88, six ouvriers ont fait reconnaître la faute inexcusable de l’employeur.



Aricle paru dans le Bulletin de l’Andeva n°40 (septembre 2012)