Face à la politique criminelle des multinationales de l’amiante et des Etats qui les soutiennent, la multinationale des victimes est d’ores et déjà une réalité vivante. Il n’y a pas de frontières pour la solidarité.

L’Andeva était à Turin le 6 avril 2009 pour l’ouverture du procès contre Eternit et le 13 février 2012 pour sa clôture. Ce jour-là, des délégations venues de Suisse, de Grande-Bretagne, de Belgique, des États-Unis ou du Brésil ont entendu le juge lire le verdict condamnant les prévenus à seize ans de prison.

Nous étions à Casale Monferrato, ville-martyre de l’amiante, le 11 décembre 2009 pour une émouvante marche aux flambeaux et en avril 2010 pour la journée mondiale des victimes de l’amiante.

Les victimes italiennes de l’Afeva ont participé aux manifestations de l’Andeva à Paris, à Saint-Quentin ou à Dunkerque. Elles ont rencontré d’autres victimes au Brésil ou aux États-Unis.

L’Andeva était à Bruxelles pour le premier procès d’une victime environnementale contre Eternit, qui s’est achevé par une victoire.
A Paris, nous avons manifesté devant l’ambassade du Canada pour dénoncer le gouvernement Charest qui désamiante à domicile et exporte le cancer loin de chez lui.

Le 13 octobre 2012, la traditionnelle manifestation de rentrée de l’Andeva, qui réunit des associations venues de toutes les régions de France, sera placée sous le signe de la solidarité internationale des victimes, de l’interdiction mondiale de l’amiante et du retrait de l’amiante en place.


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°40 (septembre2012)