UNE SITUATION INACCEPTABLE

 

Les médecins manquent d’outils performants pour diagnostiquer les cancers et d’argent pour financer les projets de recherche.

Des moyens insuffisants

Dès la publication du rapport de l’Observatoire régional de la Santé, l’Ardeva 59-62 est intervenue pour dire que ces chiffres terribles étaient encore inférieurs à la réalité. Elle réclame des moyens supplémentaires pour la Santé publique et la Recherche.

Le quotidien régional « La Voix du Nord » s’en est largement fait l’écho.

Pas de PET scan à Dunkerque

 

La tomographie par émission de positons (PET) est une technique d’imagerie médicale de pointe très précieuse pour le diagnostic des cancers. Or, dans le Nord / Pas-de-Calais, il n’y a que six PET scan.
« Aujourd’hui les habitants de Dunkerque doivent aller à Lille ou à Boulogne pour passer cet examen », dit Jean-Pierre Decodts, qui représente les usagers au conseil de surveillance de l’hôpital de Dunkerque.

L’installation d’un septième PET scan à Dunkerque est une exigence totalement justifiée. « On pourrait utiliser cet appareil avec les Belges qui en ont aussi besoin. Le cancer et la pollution ne s’arrêtent pas à la frontière », explique Jean-Pierre.

30 000 euros qui font défaut

 

Le professeur Arnaud Scherpereel, qui a fait une communication lors de la journée « pour un monde sans amiante » au Sénat, est un spécialiste international du mésothéliome.

L’hôpital de Lille est le centre expert national qui assure la coordination des centres experts régionaux sur cette pathologie.

Comment ne pas s’étonner de le voir dépenser son énergie à rechercher les 30 000 euros qui lui manquent encore pour un projet de recherche prometteur ?

« Pour nous, victimes de l’amiante, dit Pierre Pluta, le président de l’Ardeva Nord / Pas-de-Calais, c’est une situation totalement insupportable. Il est temps qu’on donne des moyens pour la santé, la recherche, le suivi médical post-professionnel. »


Articles tirés du Bulletin de l’Andeva N°41 (janvier 2013)