Au fil des années l’indem­nisation des préjudices personnels est régulièrement grignotée par la hausse des prix.

Le FIva est tenu d’indemniser équitablement tous les préjudices des victimes de l’amiante et des ayants droit de victimes décédées.

Pour l’incapacité fonctionnelle des malades, le montant de l’indemnisation est réajusté tous les ans en fonction de la hausse des prix.

Pour les autres préjudices personnels il n’a pas bougé depuis six ans !

Pour les victimes, il s’agit des souffrances physiques et morales, de la perte de qualité de vie, du préjudice esthétique...

Pour les ayants droit, il s’agit du préjudice moral lié à l’accompagnement de fin de vie et au deuil.

En fait, les montants de ces indemnisations n’ont été réajustés qu’une fois depuis que le Fiva existe !

Le 22 avril 2008, six ans après la création du fonds, son conseil d’administration a décidé un rattrapage de 8,7%. Les montants étaient restés inchangés depuis l’origine, ils n’ont jamais été réajustés depuis.
Or, de janvier 2008 à fin décembre 2013, les prix ont augmenté de 8%. (indice INSEE pour l’ensemble des ménages hors tabac).

Il est donc logique de demander une remise à niveau immédiate de 8% pour compenser la perte subie du fait de l’inflation.
La meilleure garantie contre le grignotage des indemnités par la hausse des prix, c’est un réajustement annuel automatique pour tous les préjudices personnels et pas seulement pour l’incapacité fonctionnelle.
Une pétition a été lancée pour appuyer ces deux demandes. Signez-là et faites-la signer autour de vous !

 


Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°45 (avril 2014)